« Retour

1669214/06/1997POITIERS

LA CGT POUSSE SES FEUX

Deux délégations ont exposé à un conseiller de Lionel Jospin leurs revendications pour Gallus, Schlumberger, Marelli et pour le service public

Gallus, Schlumberger, Marelli… La CGT a saisi l’occasion que lui offrait le sommet franco-allemand de Poitiers pour attirer l’attention du nouveau gouvernement sur quelques-uns des dossiers qui la préoccupent, dans la Vienne. Faute de rencontrer Lionel Jospin, dont l’emploi du temps était très minuté, le secrétaire général de l'Union départementale, Francis Martin, et les représentants des sections concernées, ont obtenu un entretien avec un de ses conseillers.

Ils ont notamment tenté de convaincre ce représentant du Premier ministre, de la nécessité d’organiser une table ronde sur Gallus et sur l’avenir de la filière dentaire française, au ministère de l’Industrie. Car ils sont certains que l’entreprise châtelleraudaise peut et doit être sauvée, après son récent placement en liquidation judiciaire.

Les syndicalistes ont également attiré son attention sur les conséquences des restructurations annoncées dans le groupe Magneti-Marelli. Ils ont notamment mis l’accent sur l’utilisation que sa direction envisage de faire de la loi de Robien, soulignant qu’à leurs yeux, d'éventuelles primes ne peuvent pas compenser les diminutions de salaires qui pourraient intervenir en cas de réduction du temps de travail.

Troisième dossier brulant, celui de Schlumberger. Le syndicat espère que le gouvernement pourra empêcher la fermeture de l’usine de Poitiers et l’abandon de la production de compteurs électromécaniques sur le sol français.

Dans chacun de ces cas, les positions de la CGT vont « dans le sens de la bataille pour sauver l’emploi », a souligné Francis Martin, estimant qu’après le changement de majorité, « il faut qu’il y ait un geste significatif du gouvernement en direction des salariés ».

Une seconde délégation, conduite par Jean-Paul Dampuré, a exposé au conseiller de Lionel Jospin les revendications de la CGT pour la défense du service public en général et particulièrement pour France Télécom, La Poste, la santé, la protection sociale, les services de secours, l’Éducation nationale, l’Équipement, EDF, et la SNCF. Autant de façons de protester contre « le désengagement de l’État ». La CGT entendait aussi réaffirmer que « le développement des services publics et nationalisés est la garantie d’une égalité de droits et de traitement pour tous, d’une société moderne à l’aube de l’an 2000 et d’un véritable lien social, solidaire, entre tous les citoyens ».

 

 

le 01/09/2025 à 17:25

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

délégation, pouvoirs publics, emploi, métallurgie, services publics

« Retour

Espace Militants v0.3 - UD CGT 86 - http://cgt-ud86.org

Site UD 86 - Espace militants - Espace formation