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« La Nouvelle République » évoquait hier la réaction de la CGT face à la décision de la direction de l’usine d’Ingrandes, Fonderies du Poitou, de mettre en place des heures de travail supplémentaires et reculer le départ en vacances des salariés du secteur fonte. Celle-ci indiquait à ce propos que « si la situation était exceptionnelle en matière de travail, les mesures d’accompagnement devaient l’être aussi avec notamment des garanties d’embauche pour les intérimaires, l’ouverture de négociations sur la réduction du temps de travail, une majoration de 100 % des heures supplémentaires, une augmentation de la prime vacances...

Pour sa part, la direction de l’entreprise note que « dans un marché de l'automobile national morose, les Fonderies du Poitou bénéficient d’une activité exceptionnelle, ce qui s’explique notamment par les performances de certains véhicules sur le marché européen et par le ciblage des Fonderies du Poitou sur ceux-ci ». Et d’indiquer encore : « Pour faire face à la demande du client, avant sa fermeture annuelle, l’entreprise a donc dû prendre des mesures dérogatoires, mais le personnel recevra en contrepartie de cette contrainte une rémunération supplémentaire et une prime exceptionnelle. Ces mesures représentent une augmentation de la rémunération mensuelle pouvant aller de 600 à 1.000 F pour un salaire ouvrier moyen de 9.580 F ».