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Dans un communiqué qui fait suite à une lettre ouverte adressée aux ministres de l’Emploi et de la Santé à Mme Cresson et M. Raffarin, ainsi qu’aux députés de la Vienne, la section CGT de Châtellerault s’insurge contre le fait que « l’on veuille vendre une entreprise châtelleraudaise à la bougie ».

Du jamais vu, indique-t-elle à propos de la situation faite à l’entreprise de matériel dentaire Gallus, qui, suite à un dépôt de bilan et une décision de liquidation pourrait voir son contenu partir à l’encan prochainement. La CGT rappelle que Gallus détient toujours un solide carnet de commandes, qu’il y a des stocks disponibles et qu’il ne faudrait donc qu’un coup de pouce de l’État (d’ailleurs promis) pour relancer l’activité. Afin de préserver l’avenir, elle demande « l’arrêt immédiat d’une braderie qui condamne l’industrie dentaire française ».