1672703/09/1997POITIERS
Signataire d’un accord dont la CGT, FO et la FAT contestent le bien-fondé, à la Société des transports poitevins, la CFDT défend sa position, après la grève et le procès qui oppose la direction de la STP aux trois autres syndicats (…) : « Du point de vue de la CFDT, la première fonction du syndicat réside dans sa capacité à créer les conditions de négociation et d’aboutir à des résultats concrets sur des revendications qui tiennent compte à la fois de l’intérêt particulier et de l’intérêt général.
« Dans le cas de la STP :
- l’intérêt particulier c’est pouvoir choisir son temps de travail, réduire son temps de travail (aujourd’hui 36 h 30 sans perte de salaire), améliorer ses conditions de travail ;
- l’intérêt général c’est : la création d’emplois, douze emplois à temps partiel, six agents à temps partiel qui passent à plein temps, un contrôleur, un agent à plein temps à l’atelier et c’est aussi le service aux usagers.
Ainsi, le lien est reconstruit entre intérêt particulier de ceux qui travaillent (salariés et patrons) et qui perçoivent salaires et profits et les chômeurs, les jeunes qui sortent de formation. Les usagers s’y retrouvent aussi quand les salariés travaillent dans de meilleures conditions.
Le conflit entre la direction et trois autres syndicats, sous couvert d’un débat juridique sur le droit de grève, ne servira finalement qu’un objectif, celui de repousser le droit de négociation et la possibilité d’être présent dans les évolutions et les changements.
Le pire que non seulement la possibilité à la STP de négocier soit anéantie, mais aussi que le droit de grève lui-même soit malmené. Dans les deux cas, le syndicalisme serait perdant.
le 09/09/2025 à 13:23
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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