1673008/09/1997CHATELLERAULT
En mars 1997, à la suite d’un conflit sur les salaires entre la direction et les organisations syndicales, deux élus CGT, MM. Patrice Villeret et Patrice Mochon, étaient sanctionnés avec mise à pied conservatoire en vue de leur licenciement. Après une enquête contradictoire, l’inspecteur du travail refusait les licenciements et imposait la réintégration avec paiement intégral des trois semaines de mise à pied. Deux recours avaient lieu ensuite à la demande de la direction, l’un auprès de l'inspecteur du travail qui a confirmé sa première décision, l’autre auprès du ministère du Travail, la procédure à ce niveau étant en cours.
Par ailleurs, le procureur de la République vient de classer « sans suite » les plaintes déposées par des cadres de l’entreprise à l’encontre des deux mêmes salariés. Enfin, sur la mise à pied de six autres élus CGT, le syndicat a saisi le conseil des prud’hommes de Châtellerault qui tiendra séance à ce sujet le mercredi 22 octobre prochain, à 14 heures.
Pour tous ces faits, passés et dans l’attente des décisions à venir, la CGT estime que la direction « fait preuve d’acharnement antisyndical, n’acceptant pas que les ouvriers puissent remettre en cause leurs conditions de travail, leurs salaires, la flexibilité ». Et elle se dit prête à continuer à œuvrer « pour que la vérité éclate ».
le 09/09/2025 à 13:42
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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