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Comme nous l’évoquions dans notre édition d’hier, la direction de Magnetti-Marelli et les syndicats se sont rencontrés, vendredi, afin d’étudier les points à l’origine du conflit social qui a éclaté dans cette filiale châtelleraudaise du groupe Fiat. Ces points d’ancrage résident essentiellement dans l’annonce faite récemment de la suppression de 77 emplois (avec une possibilité de 63 licenciements) et de la réduction globalisée du temps de travail, débouchant sur des ouvertures de ligne la nuit et le week-end. De source syndicale, émanant tant de la CGT que de la CFDT, on a appris hier que « la direction a fait quelques avancées, concernant notamment l’assouplissement des contraintes liées à ces nouvelles ouvertures de lignes ». Par exemple, les jours de repos compensatoires du travail de nuit seraient laissés à la disponibilité des salariés.

Malgré ces quelques propositions, les syndicats constatent que « la direction ne revient pas sur le fond de ses propositions ». La CGT et la CFDT envisagent donc d’autres actions pour la semaine prochaine, notamment, mardi, à l’occasion de la tenue d’un comité d’entreprise extraordinaire.