1676709/10/1997MONTMORILLON
A quelques heures des négociations nationales d’ordre économique et social, l’Union locale CGT de Montmorillon s’interroge sur les décisions qui y seront prises. Le syndicat déplore, en effet, « les mêmes discours d’austérité, de réalisme économique, d’inflation du gouvernement. Jospin a déclaré que la réduction du temps de travail ne se ferait pas contre les entreprises, mais avec elles, ce qui en dit long sur ses intentions de ne rien imposer au patronat ».
L’Union locale CGT craint également que ces négociations aboutissent à une généralisation de la flexibilité sans créer aucun emploi, « comme on peut le voir dans les entreprises de la région avec du chantage à l'emploi (Escalux, SFEL, Buroform...), le recours intempestif à l’intérim et aux heures supplémentaires (Dody Plast). On ne doit pas attendre grand-chose d’une conférence nationale sur l’emploi. Il faut un SMIC à 8.500 F brut, c’est bien le minimum, interdire les licenciements, stopper les subventions de l’État au patronat, imposer la transparence des comptes des entreprises publiques et privées, interdire les privatisations partielles ou totales et créer de vrais emplois dans les services publics ».
le 15/09/2025 à 11:30
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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