1678429/10/1997POITIERS
Le syndicat CGT de l’énergie Vienne et Deux-Sèvres dénonce la politique des directions locales de ces départements « qui ignorent tout de la conférence nationale du 10 octobre » sur l’emploi. Elles proposent 32 heures payées 32 avec une prime de 3 heures, une amplitude de travail pouvant aller de 7 h 30 à 20 heures, travail du samedi matin, moyennant quoi les conditions de compressions d’effectifs seraient éventuellement gelées.
La CGT refuse cet accord. « Nous sommes 414 agents. Il faudrait que 90 d’entre nous acceptent de passer aux 32 heures pour que les directions embauchent 5 personnes d’ici 1999. Alors que la masse salariale récupérée permettrait d’en embaucher 14,2 ». Le syndicat dit que le réemploi d’une partie des bénéfices (16 milliards de francs en 1996) permettrait de passer aux 35 heures payées 38. « La différence de 3 heures permettrait l’embauche de 35,6 emplois et de la dizaine d’emplois précaires constants ». Ce qui permettrait de récupérer une partie des 57 emplois supprimés entre 1992 et 1996.
Reçue mardi à la préfecture de Poitiers, la CGT a souhaité que les commissions départementales de l’emploi et de la formation soient consultées. Elle a demandé l’ouverture de négociations locales « conformes au discours des politiques sur les salaires, le temps de travail, l’emploi, le service public et la politique énergétique ».
le 15/09/2025 à 16:33
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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