1682329/11/1997CHATELLERAULT
Dans le cadre des réformes souhaitées par la direction de l’entreprise Magnetti Marelli et que nous avons très complètement présentées dernièrement dans nos colonnes, le collectif CGT métaux de la Vienne ainsi que l’UL et l’UD CGT ont écrit une lettre au Préfet du département. Ils y rappellent qu’en tant de représentant de l’État, celui-ci va être amené à signer prochainement une convention avec la société en question. Convention qui a été proposée, selon les dirigeants, « pour éviter tout risque de chômage par une rationalisation du travail » la contrepartie étant une réduction des horaires effectués par les salariés.
CFDT et CGC ont déjà signé l’accord qui passe par l’utilisation de la loi dite de Robien, après un « référendum » organisé par la direction qui recueillit l’aval de 63 % des suffrages, et en exigeant certaines garanties, notamment sur les problèmes de santé et d’organisation familiale que peut poser le travail en équipe. Pour sa part, la CGT avait quitté la table des négociations.
Elle note aujourd’hui comme hier que les changements envisagés sont, pour elle, « dangereux, l’accord portant dans son contenu sur la déréglementation du Code du travail, des risques pour la santé des employés, des gênes évidentes pour la vie au quotidien, notamment compte tenu du fait d’un personnel très majoritairement féminin ».
Soulignant qu’il existe d'autres alternatives « s’appuyant sur les aspirations des salariés », la CGT dit son souhait, « dans un esprit constructif » de rencontrer le préfet avant la signature de l’accord début décembre prochain.
le 21/09/2025 à 17:59
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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