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Comme à Châtellerault, les portes de l’ASSEDIC de Poitiers étaient fermées mardi après-midi pour cause de réclamation de prime de 5.000 F !

Le comité local d’action pour le droit au travail de Châtellerault, Loudun et Poitiers ne désarme pas. Après l’occupation des locaux de l’ASSEDIC de Châtellerault en fin de semaine dernière, ses membres se sont rendus mardi après-midi à l’ASSEDIC de Poitiers pour une opération similaire.

Un mouvement national a lieu en effet actuellement autour d’une « prime » dite de Noël d’un montant de 5.000 F dont seraient bénéficiaires les privés d’emploi, les allocataires du revenu minimum d’insertion, des salariés en situation de travail précaire ou des jeunes à la recherche d’un premier emploi.

Dans la Vienne, comme dans tous les départements, il a ainsi été demandé la création d’un fonds départemental d’aide. La CGT se veut à la pointe du combat et a fait une proposition.

Dans un premier temps, elle demande qu’une table ronde soit organisée et mise en place par le préfet qui réunirait les pouvoirs publics, l’ASSEDIC, le Conseil général, la caisse d’allocations familiales, la région, les collectivités locales, le patronat et les syndicats.

C’est donc pour insister sur l’urgence de la tenue d’une telle table ronde que les manifestants CGT ont renouvelé leur occupation mardi mais à Poitiers.

Des rencontres avec les municipalités de Châtellerault et Poitiers ont déjà eu lieu et les représentants de celles-ci se seraient montrés plutôt favorables ainsi que d’autres organismes.

Pour Jean-Raymond Wadier, secrétaire du comité local CGT, il y a véritablement urgence car les secours en tant que tels n’existent plus pour tous les chômeurs.

Mais, mardi après-midi, si les employés de l’ASSEDIC de Poitiers poursuivaient leur travail, grilles et portes étaient closes et le public n’était pas accueilli.

Photo : Occupation mardi après-midi du parking de l'ASSEDIC de Poitiers, dont les grilles étaient fermées