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Des aides-soignants et auxiliaires de puériculture du CHU de Poitiers étaient en grève jeudi. Ils réclament « l’ouverture de négociations » sur leur statut avec le ministère de la Santé. Ce mouvement national avait été organisé à l’appel de la CGT.

Une délégation a remis dans la matinée, une motion au directeur du centre hospitalier, Daniel Moinard. L’après-midi, elle a été reçue par le directeur du cabinet du préfet. Au nombre d'environ 900, les aides-soignants assurent les tâches d’hygiène, d’aide au repas auprès des malades. Les auxiliaires de puériculture ont un rôle identique mais auprès des enfants, dans les services de pédiatrie.

« Pour nous, notre rôle s’inscrit dans une approche globale qui, outre la participation aux soins, implique une prise en charge psychologique et comportementale de la personne âgée. Il est essentiel de reconnaître la spécificité de nos activités qui représentent une réponse adaptée aux besoins des patients et pour lesquels nous avons reçu un enseignement au cours de notre formation initiale », précisait la CGT dans une motion.

En conséquence, le syndicat réclame « un reclassement, un indice supérieur pour tous les aides-soignants et auxiliaires de puériculture, l’intégration des primes dans le salaire de base afin d’avoir une retraite convenable, une reconnaissance réelle de leur rôle dans l’équipe de soins, l’augmentation des effectifs, la titularisation de toutes les personnes ayant un emploi précaire, l’accès à la formation professionnelle pour tous et enfin, le maintien des écoles d’aides-soignants et d’auxiliaires de puériculture ». L’école d’aides- soignants de Châtellerault a été fermée. La délégation a obtenu l’assurance que celle de Poitiers serait maintenue. Par contre, l’école d’auxiliaires de puériculture sera transférée à Niort.