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Le plan social doit être discuté aujourd’hui à Paris. Le travail a repris aux Ormes.

Après les cinq journées de grève du personnel, le travail a repris hier à l’entreprise « Pepsi » des Ormes. Un geste de bonne volonté des salariés auxquels la direction avait indiqué que les heures non travaillées seraient payées et que serait ouverte une négociation concernant le plan social.

Ce même mardi, les délégués rencontraient le PDG du groupe CFBG de Geney, M. Jacques Nassieu-Maupas. Une réunion informelle durant laquelle a été confirmée la fermeture du site local, à une date qui tournera autour des derniers jours de février. Quant au plan lui-même, selon M. Caillaud, délégué, il pourrait se présenter sous une double forme. D’abord ce qui ressort des obligations légales en cours : indemnité de convention de licenciement, contribution Delalande au financement des pré-retraites, (elles concerneraient cinq personnes aux Ormes), convention de conversion.

Par ailleurs peuvent être proposées d’autres mesures, dites d’accompagnement : aide aux nouveaux employeurs, aide à la mobilité géographique, allocation temporaire, aide à l’installation à son compte, des pré-retraites et FNE.

Pour l’heure, le PDG a simplement indiqué, note M. Caillaud, « que des enveloppes seraient remises aux représentants du personnel, charge à ceux-ci de redistribuer leur contenu aux salariés de l’entreprise ». On en connaîtra peut-être le montant mercredi, à l’issue de la réunion à Paris des délégués des deux sites et de la direction.

C A