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Avant la manifestation nationale du 7 mars, la CNT, AC ! et SUD-Étudiants ont fait, mardi soir à la Maison du peuple, le point sur le mouvement des chômeurs et particulièrement sur les actions menées en faveur de la carte santé.

Le bilan semble être plus que mitigé, puisque le mouvement attend toujours de la part des élus des engagements précis concernant l’attribution de cette carte. Marquant leur mécontentement, les militants aimeraient « savoir combien de CRS et d’occupations seront nécessaires pour que les gens tiennent leurs promesses ».

Dans cette optique, la manifestation de samedi a pour but de réagir après le discours du Premier ministre, jugé « un peu bidon » au regard des revendications du mouvement. Celles-ci restent inchangées : le droit pour les jeunes de moins de 25 ans, à un revenu, le rehaussement de 1.500 F des minima sociaux et une baisse significative du temps de travail (32 heures). A ceux qui accusent les chômeurs de rechercher l’assistanat, ils rétorquent que les assistés ne sont pas ceux que l’on croit « mais les grandes entreprises qui s’enrichissent sur le dos des travailleurs précaires ».

Par ailleurs, cette rencontre a permis d’évoquer la marche des chômeurs vers Paris. Ils sont arrivés mardi à Orléans où ils devaient rester une journée. Jusqu’à maintenant leur route se caractérise par la richesse et la diversité des contacts, avec des militants, des chômeurs mais également avec des passants qui manifestent leur soutien. La difficulté est, selon eux, de pouvoir engager la discussion « entre l’écrasement et les cris de colère » que provoquent la précarité et le chômage.

• Un bus prévu par AC ! partira à 7 h30 du parking des Arènes, renseignements tél. 05.49.60.70.95. Par ailleurs, la CGT de la Vienne met à disposition des militants des bus gratuits, inscriptions obligatoires, tél. 05.49.60.34.70.