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Comme tous les grands groupes internationaux, Schumberger fait tout pour maintenir sa place de leader mondial face à ses concurrents. Dans cette optique, l’entreprise a décidé de fusionner les deux usines qu’elle possède dans la Vienne : Poitiers sera transférée à Chasseneuil.

Dans cette fusion, 241 des 501 salariés de Poitiers iront travailler dans la nouvelle usine, les autres sont inscrits dans un plan social que la CFDT négocie depuis plusieurs mois, accompagné d’une Réduction du temps de travail (RTT). La loi de Robien permettra ainsi l'embauche de 30 équivalents temps plein (60 personnes) et le plan social ne ferait ainsi aucun licenciement sec. L'ensemble de ces dispositions ont été acquises en accord avec les syndicats FO et CGC de l’établissement afin qu’aucun employé ne soit oublié.

A Chasseneuil, il y a 175 salariés sur place. Les ingénieurs et les commerciaux sont épargnés par les conséquences de la fusion. Les 114 employés restants ne sont pas concernés par les licenciements ou les reclassements, mais seulement par la réduction du temps de travail. Cet accord va leur faire perdre 1,5 % de salaire en trois ans et les faire travailler quatre samedis par an pour les indirects et huit pour la production.

Une ombre au tableau, les sections syndicales CFDT et CGT de Chasseneuil, se déterminant sur un référendum approuvé par 99 des votants à 87,2 %, sur la question de la RTT. « Êtes-vous pour son application ? », vont en justice pour renégocier un accord signé à Poitiers et qu’elles ne veulent pas voir appliquer dans la nouvelle usine.

Unions régionale et départementale de la CFDT sont déterminées à appuyer « ceux et celles qui veulent maintenir non seulement leur outil de travail, mais aussi celui des autres ».