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Jeudi se tenait à Châtellerault, salle du Verger, le congrès départemental annuel du syndicat SGPEN CGT des personnels non enseignants de l’Éducation nationale. Une réunion qui, selon les présents, « a permis de constater que les personnels ATOSS actifs et retraités voient leur situation sociale se dégrader et cela depuis plusieurs années ». Le syndicat note également que « l’annualisation du temps de travail, avalisée par certains organismes représentatifs des salariés ne résout en rien l’emploi et les problèmes dus au manque de personnels dans les établissements scolaires. Bien au contraire », est-il souligné, « l’utilisation massive de travailleurs précaires, CES, est plus que jamais d’actualité ».

Le SGPEN CGT de la Vienne revendique donc « de réels emplois statutaires » et « condamne fermement les « petits boulots » et la répartition du travail ». Il dénonce également « les trop nombreuses remises en cause du droit syndical et s’insurgent contre l’attitude rétrograde et féodale de quelques directions d’établissements ». Enfin, « à l’aube du troisième millénaire, le congrès déplore que le respect de la dignité humaine soit tou-jours à l’ordre du jour et se voit contraint de constater avec tristesse que le syndicat est obligé d’intervenir de plus en plus souvent afin d’aider de nombreux collègues confrontés à leur administration ».

Ce congrès évoque encore l’augmentation importante du nombre des arrêts maladie dus aux problèmes relationnels et à la dégradation des conditions de travail se traduisant régulièrement par des dépressions.

En conclusion, le SGPEN CGT indique qu’après plusieurs demandes d’audiences, il a été reçu par le recteur vendredi à 17 heures et a évoqué « tous ces problèmes importants pour les personnels, qu’ils exercent dans un établissement scolaire ou dans un service académique ».