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« L’application de la réforme hospitalière qui conduit à des suppressions de lits fait qu’aujourd’hui le CHU n’est plus en capacité d’accueillir tous les malades, estime la CGT. Malgré et à cause d’une durée moyenne de séjour la plus basse de France (moins de cinq jours), des malades sortent prématurément pour faire de la place, des interventions programmées sont reportées, des hospitalisations nécessaires sont repoussées à cause du manque de lits. En janvier, 29,60 %, en février, 39.58 % des malades ont été hébergés dans des services ne relevant pas de la maladie pour laquelle ils avaient été hospitalisés ».

La CGT estime que si ces malades sont soignés, « la qualité des soins ne peut pas être la même que dans les services spécialisés auxquels ils avaient été adressés ». Le syndicat demande la réouverture de lits dans les services « saturés ». Il invite les usagers à le soutenir par écrit (CGT du CHU, 350, avenue Jacques-Cœur, BP 577, 86021 Poitiers). Il appelle en outre à manifester lors de l’inauguration du centre anti-douleur par Bernard Kouchner, le 3 avril.