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Deux jours de congrès départemental pour la CGT PTT, deux jours au centre desquels était placée la réduction du temps de travail

L’orientation s’impose, la CGT PTT a du pain sur la planche en matière de réduction du temps de travail. Le congrès départemental a commencé lundi et l’objectif principal est bien sûr de définir les grandes orientations pour l’avenir. C’est évidemment les 35 heures qui préoccupent les syndicalistes.

« Nous voulons une réduction du temps de travail sans baisse de salaire et sans flexibilité ». Rémy Sabourin, le secrétaire départemental de la CGT PTT est ferme. « Malheureusement ce n’est pas le souhait du patronat. A France Télécom par exemple, les négociations sur cette réduction horaire entraînent des exigences de la part de la direction, comme le travail le samedi ou encore l’élargissement des horaires d’ouverture ». « A La Poste, reprend Daniel Cousin, secrétaire de la section du centre de tri, la direction nous a fait parvenir un calendrier. On veut avoir une marge de manœuvre importante dans les négociations qui s’annoncent. On ne veut pas être bâillonné. La réduction du temps de travail, pour être efficace, doit s’accompagner de créations d’emplois et de l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés. Nous nous battons pour faire reculer la précarité dans le travail ».

Autre sujet de discussion pour l’assemblée, le projet d’une fédération syndicale commune et globale à l’ensemble du secteur postal et de télécommunication. C’est-à-dire étendre l’action syndicale au secteur privé. « On voudrait que les ouvriers de ces nouvelles entreprises privées de télécommunication aient les mêmes assurances collectives, aussi fortes que peuvent l’être celles du statut de fonctionnaire.

Le congrès départemental prendra fin ce soir. De retour dans leur section locale, les délégués départementaux auront alors les arguments nécessaires pour livrer la bataille des trente-cinq heures.

Richard Tallet