1700422/04/1998POITIERS
Dans un jugement prononcé hier, le conseil des prud’hommes de Poitiers a déclaré nul l’accord interne à la Société des Transports Poitevins (STP), signé le 27 mars 1997 par la CFDT. Accord portant sur la réduction du temps de travail de 38 h à 36 h 30, avec à la clé de nouvelles conditions de travail et quatorze embauches.
Le conseil de prud’hommes avait été saisi par la CGT, FO et le syndicat autonome.
Dans l’immédiat on ne connait pas les motivations de ce jugement. Mais le maire de Poitiers et président du District, Jacques Santrot, véritable patron de la STP, annonce que dès le 1er juillet prochain, à l’occasion du nouvel horaire d’été, l’entreprise reviendra à la situation antérieure, c’est-à-dire aux 38 heures par semaine. Il explique que tous les salaires et primes vont être recalculés avec effet rétroactif et que les quatorze personnes embauchées (avec un contrat d’un an) sont en sursis. « Nous allons essayer de relancer une nouvelle négociation dans le cadre de la loi Aubry ! ».
le 05/10/2025 à 17:46
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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