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La place Léon-Jouhaux inaugurée aux Trois-Cités en hommage au militant Force ouvrière, prix Nobel de la Paix

Un parking de centre commercial et, depuis jeudi, une place qui porte un nom. Celui de Léon-Jouhaux, militant Force ouvrière de la première heure, par la suite de prix Nobel de la Paix. En fin de matinée jeudi, une plaque a été dévoilée en présence des habitants du quartier. De nombreux syndicalistes assistaient à la manifestation, pour fêter les cinquante ans de Force ouvrière : des milliers de travailleurs se rassemblaient il y a cinquante ans derrière Léon Jouhaux pour créer la Confédération générale du travail Force ouvrière

A Poitiers, les militants de ce syndicat ont souhaité que Léon-Jouhaux ait une place à son nom. La municipalité a donné son accord. Ce jeudi, Jean-Luc Gaboreau a souligné la volonté de l’équipe municipale de donner une réponse positive à la demande du syndicat Force ouvrière, se rapportant à une personnalité qui a très fortement marqué l’histoire du monde ouvrier dans la première moitié du XX^e siècle. Le quartier des Trois-Cités, avec ses difficultés liées à l’emploi, paraissait un choix judicieux pour un hommage à un militant décidé à tout mettre en œuvre pour les problèmes d’insertion professionnelle.

Le secrétaire de l’Union départementale Force ouvrière, Alain Barreau, a retracé le parcours d’un homme attaché à la liberté, à l’indépendance, qui a su il y a cinquante ans, rassembler des milliers de travailleurs sous la bannière Force ouvrière. Léon Jouhaux aura assumé toutes les casquettes, syndicaliste, président de la confédération générale du travail Force ouvrière, militant au sein des syndicats libres. On lui a décerné le prix Nobel de la Paix le 10 décembre 1951.

Le représentant de Marc Blondel, Francis Lamarque, a souligné la valeur symbolique de la place Léon-Jouhaux, 5, rue de la Vallée-Monnaie, au centre socioculturel des Trois-Cités (Clos-Gaultier) à Poitiers.

Photo : Inauguration et plaque dévoilée ce jeudi aux Trois-Cités