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L’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) compte cinq mille adhérents en Poitou-Charentes

Forte de ses cinq mille adhérents dans le Poitou-Charentes, l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) tente de donner un nouveau souffle au syndicalisme. Depuis 1994, date de la création de l’UNSA dans la région, la FMC, syndicat regroupant les cadres et les ingénieurs de la SNCF, fédération autonome des transports, la FEN, regroupant les enseignants, la FGAF pour la fonction publique et la FGSEA, défendant les salariés issus du secteur agricole, se sont joints à cette union.

« On constate actuellement que les employés se détournent de certaines confédérations dont les règles sont trop lourdes. Notre ambition est de faire augmenter le taux de syndicalisation dans les entreprises », rappelait jeudi Raphaël Arias, secrétaire régional de l’UNSA, lors de l’assemblée générale de l’Union. « Nous proposons donc aux adhérents un mode de fonctionnement le plus léger possible pour un vrai syndicalisme de protestation basé sur le dialogue et non sur le refus systématique à toute négociation.

Le souhait de l’UNSA est de donner une liberté de manœuvre à chacun au niveau local pour aller au plus bas des réalités professionnelles sans être écrasé par un appareil trop centralisé. « Bizarrement, les autres confédérations voient notre démarche d’un mauvais œil pensant que nous allons nous attaquer à leur potentiel de militants », expliquait Raphaël Arais. « En fait, nous souhaitons avant tout aller dans le bassin des non-syndiqués et réunir tout ce qui est disparate pour obtenir un véritable outil opérationnel ».

Pour une meilleure défense de la protection sociale, de la diminution du temps de travail, l’UNSA bénéficiera à la rentrée d’une représentation départementale. Très ancrée dans la fonction publique, elle poursuivra ses efforts pour s’ouvrir au privé.

Photo : Jean-Marie Gibeaux, trésorier régional de l’UNSA et son secrétaire régional, Raphaël Arias