1703311/05/1998POITIERS
Le 21 avril dernier le conseil des Prud’hommes de Poitiers, statuant en dernier ressort, déclarait que l’accord du 27 mars 1997 à la Société des transports poitevins (STP) était frappé d’opposition. « Malgré tout, analyse l’UD FO, il nous faut penser à l’avenir quant aux suites de ce jugement, particulièrement pour les emplois concernés ». En effet, l’accord portant sur la réduction du temps de travail prévoyait en parallèle la création d’une douzaine d’emplois.
« A notre initiative, complète Force Ouvrière, les services de l’inspection du Travail ont été saisis afin de permettre de dénouer les difficultés réelles du dialogue social au sein de l’entreprise et d’aborder la validité des nouveaux contrats de travail issus du protocole d’accord de mars 1997. Cette rencontre a eu lieu le lundi 4 mai ».
« Aujourd’hui nous avons conscience que la Société des transports poitevins se trouve dans l’obligation d’engager une réflexion et de définir des modalités de règlement de cette affaire, et ce le plus rapidement possible afin de se mettre en conformité avec le jugement prud’homal.
Le syndicat FO de la STP propose donc « de ne pas statuer sans préalablement engager une négociation dont l’objectif primordial serait le maintien des emplois créés qui ont par ailleurs trouvé leur place et prouvé leur nécessité au sein de l’entreprise ».
« Notre organisation syndicale se tient prête sans délai à participer à une instance de discussion, de concertation, sous la présidence de l’inspection du Travail, afin de trouver l’ensemble des modalités qui permettront la pérennisation des emplois, la réduction du temps de travail, le maintien du pouvoir d'achat, l’amélioration des conditions de travail et enfin le retour au respect des hommes, du dialogue social et d’une véritable politique contractuelle qui sous-entend de véritables conditions de négociations ouvertes ».
le 06/10/2025 à 16:51
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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