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1707322/06/1998POITIERS

TRI PLUS LA PEAU DE CHAGRIN

ONYX, qui reprend la gestion des déchetteries, devait sauver quinze emplois. Aujourd’hui, le nombre a chuté à sept.

Fin mai, Tri Plus perd la gestion des déchetteries au profit d’ONYX, filiale de Vivendi (ex-Générale des Eaux). Les salariés de l’association d’insertion poitevine montent au créneau pour défendre leur emploi fortement menacé. Jointe par téléphone, la société ONYX (...), assure pouvoir réembaucher neuf salariés de Tri Plus.

Le 5 juin, ONYX rencontre les responsables de l’association poitevine. Les discussions semblent s’orienter vers le sauvetage de quinze emplois. Tri Plus fourni une liste de quinze salariés. Le 19 juin, sept des salariés de la liste proposée par Tri Plus reçoivent la confirmation de leur embauche.

« Nous apprenons par courrier que la société ONYX ne reprend que sept personnes », s’insurge la coordination. Au-delà des raisons du rejet de la candidature des huit salariés, la coordination s’interroge : « Aucun CV n’a été demandé aux salariés par ONYX. Ils n’ont pas eu d’entretien d’embauche. M. Manteau, chargé du recrutement pour ONYX, s’est rendu sur les trois déchetteries pour demander l’identité des personnes présentées par Tri Plus. Cinq de nos collègues étaient au repos ce jour-là et n’ont jamais rencontré le responsable d’ONYX.

Que deviennent les autres ?

La coordination s’interroge également sur l’avenir de ceux qui n’ont pas été retenus par ONYX. « Deux scénarii sont possibles. Soit il y a licenciement sec des huit salariés refusés par ONYX, s’ajoutant aux trois employés ayant déjà reçu leur lettre de licenciement la semaine dernière (...). Soit, ces huit salariés restent à Tri Plus, mais les contrats de travail de douze personnes en insertion professionnelle depuis janvier, ne seront pas renouvelés au 1er juillet. Parmi ces personnes, huit devront renouveler alors une demande de RMI et six n’auront aucun revenu des ASSEDIC ».

En conclusion de sa lettre, la coordination s’appuie sur les déclarations faites par Jacques Santrot (…) : « Il est encore plus nécessaire aujourd’hui d’aider à la réadaptation de ceux qui ont été longtemps écartés du monde du travail » pour demander des solutions de reclassements pour les « laissés-pour-compte ».

Richard Tallet

 

 

le 13/10/2025 à 14:18

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

déchetterie, adjudication, municipalité, licenciement

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