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L’article que nous avons publié le 20 août sur les problèmes que connaît l’unité chauvinoise de l’entreprise Sécométal a suscité des réactions vives de la part des salariés.

« Je suis écœuré de l’attitude des élus locaux qui font ceux qui ne savent rien et nient l’évidence. L’atelier chauvinois de Peuron est fermé. Le maire de Chauvigny en a été averti. Pour ma part, j’ai reçu une lettre de licenciement le 12 août », nous a fait savoir un tuyauteur domicilié à Châtellerault employé à la Secométal de Chauvigny depuis son ouverture en novembre 1993 (et non 1995 comme écrit jeudi par erreur).

« Nous avons été informés de la fermeture de la division tuyauterie de Chauvigny le 9 juin. Pour ma part, la direction m’avait envoyé travailler, dès le 15 avril, sur un chantier à Bordeaux, parce qu’il n’y avait plus rien à faire à Peuron. Une vingtaine d’employés travaillaient encore à Chauvigny et une poignée sur le chantier de Civaux... Depuis plusieurs semaines, des machines et du matériel ont été déménagés et expédiés à Sarrable, en Moselle, dans l’autre usine française de la société », poursuit-il. Il a 44 ans, a charge d’enfants et au chômage, comme ses camarades...

L'usine chauvinoise inaugurée en grande pompe à l’automne 1993 n’aura donc pas fonctionné cinq ans. « L’après-Civaux » ne semble pas mieux marcher que la centrale elle-même.

Jean-Luc Reymond