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La publication d’un palmarès hospitalier dans la revue Sciences et Avenir (...) fait réagir le syndicat Force ouvrière santé. FO se pose des questions « En livrant les seuls chiffres du parc hospitalier public, le ministère avoue-t-il son incapacité, voire son incompétence, à évaluer lui-même le secteur public ? Ou bien souhaite-t-il provoquer la fuite de nombreux patients vers le secteur privé à but lucratif ? Ce secteur n’apparaît pas dans l’enquête par faute d'importantes pressions en haut lieu, alors que la Caisse nationale d’assurance maladie est en mesure d’en fournir les éléments.

Le syndicat juge donc que l’enquête n’est pas objective. Il ne pense pas que le directeur de l’Agence régionale de l’hospitalisation aurait donné son accord, en janvier dernier, pour le fonctionnement des unités de chirurgie de Loudun et Montmorillon et le développement de la chirurgie cardiaque au CHU, si ces services avaient été dangereux. FO note que l’enquête se base sur des données de 1996 alors que depuis, les centres hospitaliers du Poitou-Charentes ont été évalués par des experts qui ont retenu des critères plus fiables que ceux du magazine.

« La bonne tenue de l’hôpital public passe certainement par des modifications, des évolutions tenant compte de l’être humain, du malade et pas seulement de la maîtrise des dépenses hospitalières. Il serait peut-être utile que notre ministre se penche une bonne fois pour toutes sur l’accueil du malade, les conditions de travail des équipes médicales et paramédicales qui n’ont qu’un seul but, redonner aux usagers la santé ».