CGT

Se connecter

Une soixantaine de militants ont participé, vendredi à Poitiers, au sixième congrès départemental de l’Union santé et action sociale CGT dans les locaux de l’école d'infirmières. L’occasion d’aborder des questions d’actualité comme les suppressions de lits dans les hôpitaux publics, les fermetures d’établissements de proximité, les conditions de travail dégradées et les négociations sur les 35 heures.

La CGT en a profité pour annoncer deux grands rendez-vous, la manifestation des aides-soignantes et auxiliaires de puériculture le 8 octobre, afin de demander l’amélioration « du déroulement des carrières » et le mouvement du 22 octobre pour défendre le système de retraite.

La CGT n’a pas manqué d’évoquer sa bonne forme actuelle. « L’Union santé se renforce de façon significative tant en nombre d’adhérents – NDLR : 544 cette année répartis dans 30 sections, dont cinq nouvelles, contre 490 un an plus tôt - que par son implantation, notamment dans le secteur privé », explique un porte-parole. Du coup, le syndicat a décidé de rajeunir sa direction en « injectant du sang neuf ». Vendredi, douze nouveaux membres ont ainsi intégré la commission exécutive et un nouveau secrétaire général a été désigné en la personne de Pascal Elion, ambulancier au CHU de Poitiers.

Le syndicat a enfin évoqué quelques problèmes locaux. Dans un premier temps, l’antenne du CAT de Châtellerault, qui demande l’embauche rapide d’un temps plein, a, par exemple, souligné qu’elle attendait toujours la « table ronde promise par la préfecture. Si celle-ci ne vient pas, nous serons obligés de durcir le ton ». Quant à la section CGT de l'hôpital Camille-Guérin, elle s’est félicitée de la construction prochaine d’un nouvel établissement dans la seconde ville du département.