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Le syndicat annonce “un temps fort de mobilisation” pour le 8 octobre

L'Union départementale CGT de la Vienne entend poser dès cet automne « toutes les questions sociales ». Son secrétaire général, Bernard Viot, a annoncé lundi qu’elle va passer « à l’offensive », en particulier sur le terrain de la réduction du temps de travail.

Un « temps fort de mobilisation » est prévu à cet effet, le 8 octobre. Le syndicat entend contacter les employés de cinquante entreprises du département dans la même journée. Rencontres dans les restaurants interentreprises, distribution de tracts à l’embauche, les opérations programmées en ce 8 octobre auront pour objet d’inciter les salariés à « agir ensemble » pour une réduction négociée du temps de travail, créatrice d’emploi, mais aussi pour la relance du pouvoir d’achat.

De la Sagem, à Saint-Benoît, à la société Technibois (Saint-Sauveur), en passant par la centrale de Civaux, Schlumberger à Chasseneuil, la clinique Saint-Anne à Châtellerault, ou Duvivier à Joussé, la liste des entreprises retenues vise à la fois les établissements où les salariés ne sont pas ou peu syndiqués, ainsi que ceux où l’UD CGT souhaite renforcer certains des 170 syndicats qu’elle fédère, dans le département.

« Bien évidemment, les 35 heures sont au cœur de la rentrée sociale. De plus, la réduction du temps de travail traverse toutes les autres questions : salaires, emploi, conditions de vie et de travail », explique Bernard Viot : « Sur ce terrain, nous ne pouvons pas attendre les propositions des directeurs… Faut-il rappeler que notre objectif n’est pas la signature d’accords mais la satisfaction des revendications ? Le plus urgent, pour nous, n’est pas de prendre contact avec les directions mais avec les salariés pour élaborer avec eux les propositions revendicatives ».

Bernard Viot voit dans les prochaines élections de délégués de personnels chez Cegetel, sur le site du Futuroscope, un des effets positifs du syndicalisme de terrain. L’antenne ouverte en début de mois par son syndicat aux portes du parc de loisirs, a précisément pour mission d’inciter les salariés travaillant dans les entreprises situées entre Grand-Pont et Dissay, le long de la RN 10, à s’organiser.