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Réunis en congrès, les syndicalistes de Force ouvrière ont énuméré les problèmes hospitaliers. La liste est longue.

Tous les trois ans, la fédération de la Vienne du syndicat Force ouvrière réunit, dans un congrès commun, les adhérents de deux de ses branches professionnelles représentant près d’un millier d'adhérents, les agents des services territoriaux (collectivités locales) et ceux des services hospitaliers et maisons de retraite.

Ce congrès s’est déroulé vendredi dans les salons du stade de La Pépinière à Buxerolles, sous la présidence de M. Robert Pougis, secrétaire fédéral FO des services publics et de santé. Une occasion pour les 113 participants d’entendre leurs responsables syndicaux évoquer les problèmes d’actualité comme l’emploi, les salaires, la réduction du temps de travail et les conditions professionnelles quotidiennes.

Le CHU fait sa cuisine

En ce qui concerne le secteur « santé », M. Guy Charré, secrétaire de cette branche devait notamment rappeler qu’au CHU, depuis 5 ans, 120 postes avaient été gelés et 160 lits supprimés. Force Ouvrière craint maintenant qu’une politique de fusion soit entreprise entre le CHU et l’hôpital Henri-Laborit. M. Charré fonde ses inquiétudes sur des faits comme, par exemple, la suppression des cuisines de la psychiatrie qui seront intégrées à celles du CHU : « C’est une aberration ! D’abord, parce que 20 emplois sont en jeu ; ensuite, parce que la cuisine doit être adaptée selon les services ». Et le secrétaire FO de rappeler qu’avant les vacances, faute de place, 40 % des malades étaient orientés dans des services inadaptés aux soins qu’ils devaient recevoir.

Dans le reste du département se pose le problème des hôpitaux de proximité. Comme à Loudun et Montmorillon où le manque de personnel spécialisé entrave le bon fonctionnement.

M. Charré s’est aussi indigné de l’article paru dans « Science et Avenir » : « C’est une atteinte directe au personnel et un alibi pour le gouvernement qui veut supprimer des lits ». Enfin, il a dénoncé le cofinancement des maisons de retraite où l’hébergement (financé par le conseil général) manque de moyens.

 

Une journée d'action des personnels de santé est prévue le jeudi 8 octobre. Avec, comme principale revendication, l’intégration des primes dans les salaires.

 

Stéphane Renaudon secrétaire FO des agents territoriaux, a essentiellement parlé des tentatives de détournement du statut. Surtout dans les petites communes où la polyvalence est souvent un prétexte d’alignement par le bas. Autre problème dans les collectivités locales : la multiplicité des emplois à temps partiels

 

Enfin, M. Pierre Barbas, a posé le problème des caisses de retraite mises à mal par les emplois précaires et les ponctions de l’État. Il a aussi dénoncé l’augmentation des cotisations. Autant d’éléments qui justifient la manifestation des retraités prévue le 22 octobre. A Bordeaux pour ceux de la Vienne.

 

Flanur