CGT

Se connecter

L’assemblée générale de Force ouvrière de La Poste et de France Télécom avait lieu vendredi dernier au Bois-de-Saint-Pierre devant plus de 80 personnes. Après une mise en commun, les deux équipes, postes et télécommunications, se sont séparées pour évoquer leurs problèmes. « Nous nous séparons », explique Pierre Petitbon, secrétaire départemental, « car les difficultés que les deux entreprises rencontrent ne sont pas les mêmes ».

Actuellement, La Poste dénonce des baisses d’effectifs dans les bureaux. « Les dirigeants prennent des mesures qui mettent en péril le service public », commente Pierre Petitbon. « C’est par exemple la fermeture des bureaux de poste le matin et la réduction des horaires d’ouverture des bureaux en zone rurale.

Le « refus de renouveler les fonctionnaires et la suppression de quelque 3.000 emplois en 1998 » inquiète le syndicat qui voit dans ces mesures une baisse inévitable de la qualité du service. « Pour palier cette baisse d'effectif », explique le secrétaire départemental, « La Poste embauche des agents contractuels à temps partiel. Dès lors, un nouveau problème apparaît, la précarité de l’emploi ». Ces suppressions sont surtout visibles dans les secteurs logistique et administratif et de tri.

Du côté de France Télécom, on « n’est pas mieux loti puisque sur les années 1998-1999, ce sont 200 à 300 emplois qui ont été supprimés.

A partir de toutes ces remarques, Force ouvrière conclut deux choses. Tout d’abord, qu’il y a dans la Vienne la mise en place de la précarité de l’emploi et ensuite, que l’on assiste à la disparition de la qualité de service, ce qui va, une fois de plus, pénaliser l’usager.

Photo : Les syndiqués de FO réunis au Bois-de-Saint-Pierre