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Au début de la semaine, le député socialiste Alain Claeys, a fait sensation en se prononçant clairement contre l’implantation d’un laboratoire souterrain dans le Sud-Vienne, compte tenu des réserves exprimées par des scientifiques. Déjà, mais sans surprise, les Verts avaient réitéré leur hostilité au projet sur lequel le Premier ministre statuera dans les prochains jours. C’est au tour de la CGT de la Vienne de rappeler sa position favorable qu’elle explique ainsi :

« La loi Bataille introduit la possibilité de stockage profond précédé de laboratoire de recherche sur leur faisabilité. Le site du Sud-Vienne présente l’avantage d’être le seul site granitique candidat avec certes quelques aspects problématiques mais “non rédhibitoires” selon les scientifiques de la commission nationale d’éducation.

« C’est pour cela, nous semble-t-il, qu’il faut aller au bout des études par l’implantation d’un laboratoire sur le site avant de décréter sur la place publique que tout stockage est impossible au Sud-Vienne.

« La recherche, est-ce du gaspillage ou un investissement en l’avenir même si l’on ne peut en mesurer l’efficacité a priori ? En tout état de cause, nous demandons que la décision soit prise en toute démocratie dans la plus grande transparence et non sous la pression de positions fluctuantes.

Pour la CGT « La filière nucléaire, sans être une fin en soi en matière énergétique, doit donner une priorité absolue à l’autre voie ouverte par la loi Bataille : la recherche sur le retraitement et la transmutation des déchets pour aboutir à leur élimination totale ».