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A l’initiative de la CGT, la cinquantaine d’agents EDF (actifs et retraités de la production hydraulique) a dénoncé, lors de la réunion des personnels du secteur Vienne-Limousin, qui s’est tenue à l’usine de La Roche-Millac, la suppression de cinq postes à la suite de la démolition du barrage de Maisons-Rouges et la mise « en pilotage automatique » de celui de Châtellerault.

Patrick Michardière et Jean- Paul Danpierrez, secrétaires départemental et régional de la CGT, pour qui « la démolition de Maisons-Rouges ne s’imposait pas, trouvent scandaleuse la volonté de la direction de supprimer toute présence d’agents au barrage de Châtellerault, situé en milieu urbain ».

Déçus de leurs rencontres avec les élus de Millac et du Vigeant « et plus particulièrement avec celles qu’ils ont eues avec Jean-Claude Cubaud, conseiller général et Alain Claeys, député et élus socialistes, les responsables de la CGT tiennent à rappeler que ce sont des petites unités non polluantes comme celles-ci qui permettent au réseau de fonctionner en toute sécurité.

Autres points abordés lors de la réunion, « la vétusté d’une partie du réseau de distribution qui met en péril la sécurité des agents et de la population et les négociations sur les trente-cinq heures dont les agents souhaitent qu’elles débouchent sur des vraies créations d’emplois ».

La CGT, en collaboration avec le CSA, procède à un sondage pour « savoir si les usagers souhaitent qu’EDF devienne une multinationale ». A noter que le conseil des ministres du 9 décembre doit débattre du projet de loi sur l’avenir d’EDF comme entreprise du service public.

Selon le syndicat, trois des agents intervenant sur les sites du nord du département de la Vienne devraient être « mutés à l’usine de La Roche située à une heure un quart de route du barrage de Châtellerault, d’où des difficultés d’intervention lors de problèmes sur l’ancien barrage de la Manufacture.