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Comme l’an passé à pareille époque, le comité local CGT pour les droits des chômeurs relance l’action. Et comme l’an passé, la principale revendication des privés d’emploi reste l’octroi d’une prime dite de Noël, évaluée cette année à un montant de 5.000 F. Si l’on en croit Jean-Raymond Wadier, secrétaire de ce comité CGT, « d’un Noël à l’autre, les problèmes et les revendications sont inchangées. Les demandeurs d’emploi veulent un emploi stable, qualifié, avec la reconnaissance des diplômes et correctement rémunéré. A défaut d’emploi, nous avons le droit d’exiger un revenu décent toute l’année. Nous ne voulons plus survivre avec des allocations de misère et puisque les patrons assument tranquillement le chômage, qu’ils en assument les conséquences ».

En résumé, le comité local CGT des salariés privés d’emploi demande « la fixation pour tous d’un revenu de remplacement brut égal à 80 % du salaire brut antérieur, avec un minimum fixé à 80 % du SMIC à 8.500 F, et l’octroi d’une prime de Noël de 5.000 F à tous les chômeurs ».

Ces revendications ont fait ce dernier mardi, l’objet d’une réunion qui s’est tenue en présence de soixante-dix personnes à la Bourse du travail de Châtellerault et qui s’est poursuivie sur le terrain. En effet, les participants à la réunion ont décidé à la quasi unanimité d’aller manifester en bloquant le péage de Châtellerault nord de l’autoroute A 10, pendant un peu plus d’une heure en fin d’après-midi. Un tour de chauffe en fait, avant le rassemblement prévu ce prochain jeudi 3 décembre, devant la sous-préfecture de Châtellerault.

J-Ph B

Photo : Le péage de Châtellerault nord de l’autoroute A 10 a été bloqué pendant plus d’une heure hier après-midi