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Les employés de banque sont descendus dans la rue pour dénoncer les propositions faites par l’AFB en matière de réduction du temps de travail et de convention collective.

Les portes du CIO et du Crédit du Nord Poitiers sont restées désespérément closes jeudi. Et pour cause. A l’appel des syndicats FO, CFDT et CGT, les guichetiers, administratifs et commerciaux des établissements affiliés à l’Association française des banques - Société générale, BNP, Crédit Lyonnais, CIO et Crédit du Nord - ont suivi le préavis de grève nationale. A plus de 50 % dans le département.

Ils entendent ainsi dénoncer les propositions faites par l’AFB en matière de réduction du temps de travail et de convention collective. « Ces restructurations sont dangereuses. Le maintien des salaires n’est pas assuré, le contingent d’heures supplémentaires est nettement augmenté, la mobilité géographique devient obligatoire, les indemnités de licenciement sont réduites de moitié... En un mot, ils veulent supprimer des acquis datant de 1968. C’est vraiment inacceptable » explique une syndicaliste.

Après un rassemblement place Leclerc à Poitiers sur le coup de 9 heures, les cinquante grévistes ont rencontré Yves Dumouchel, président de l’AFB régionale, pour présenter leurs doléances et remettre une lettre destinée au grand patron parisien.

Ils ont ensuite été reçus à la préfecture avant de se retrouver en assemblée générale pour préparer les actions à venir.

Les salariés du secteur bancaire n’excluent pas, en effet, de nouveaux débrayages. Notamment les 7 et 11 décembre, lors de la prochaine commission nationale paritaire.

Photo : Vendredi matin, les banquiers grévistes se sont retrouvés place Leclerc