CGT

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Section de la Vienne

Compte-rendu de réunion

La réunion de la section syndicale des cantonniers e eu lieu à Poitiers le 24 janvier à la Maison du Peuple à 14 heures.

Sont nommés : président de séance Mayet, chef à Lussac ;
Assesseurs : Bourru et Gault, cantonniers ;
Secrétaire : Royoux, chef à St-Martin-l’Ars.

La parole est donnée au secrétaire de section pour la lecture du rapport moral qui est adopté sans observation.

Le trésorier rend compte de la situation financière qui est assez prospère puisque cette année il y a eu en caisse un boni de 1.500 francs.

Le trésorier fait une observation au sujet du « franc au décès » que beaucoup de camarades négligent de verser. Le camarade Riallaud propose que l’on fasse un versement de 5 fr. par adhérent, en une seule fois pour constituer la caisse de secours en cas de décès d’un camarade ; cette proposition est adoptée à l’unanimité.

Sont nommés en 1932 :
Secrétaire-général : Bobin, chef à Poitiers ;
Secrétaire-adjoint : Minault, chef à Lusignan ;
Trésorier : Hebras, chef à Brux ;
Trésorier-adjoint : Mayet, chef à Lusignan.
Commission de contrôle : Giraud, chef à Vivonne ; Renaud, chef à Mirebeau ; Larcher, cantonnier à Châtellerault.

La parole est donnée au camarade Colas, des agents des lycées, délégué par la Fédération départementale des fonctionnaires qui nous fait un exposé de la situation actuelle et le syndicalisme : il invite les camarades à assister très nombreux aux conférences qui vont avoir lieu dans tout le département et à entraîner le plus de personnel possible à ces conférences qui sont faites dans le but d’éclairer le public sur la crise qui sévit actuellement sur notre pays.

Le camarade Ménard, délégué de la région, fait lui aussi un exposé de notre situation et rappelle aux camarades l’action de nos députés au Parlement et les votes émis par eux pour et contre nous.

Le camarade Riallaud, délégué du Syndicat national, prend la parole et dernier lieu et, bien qu’il ait commencé par déclarer qu’il n’avait rien à ajouter aux paroles des camarades qui l’avaient précédé à la tribune, il nous retient cependant un bon moment sous le charme de son talent oratoire et, tout en ne faisant pas de politique, il fait bien comprendre à chacun le devoir qu’il y aura à remplir le jour où il ira déposer son bulletin dans l’urne.

Après une chaleureuse ovation la séance est levée à 15 h. 30.

Le secrétaire, Bobin.