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Hier matin, M. Métais, directeur de l’agence régionale de l’hospitalisation, a présenté le document d’orientation du schéma régional d’organisation sanitaire de court séjour. « On ne peut pas dissocier cette présentation du contexte général, explique, au cours d’un point presse, Didier Bernus, secrétaire régional de FO santé, d’encadrement des dépenses de santé, de budgets limitatifs des établissements hospitaliers, de moyens insuffisants en personnel conduisant à la dégradation des conditions de travail ».

FO dresse un premier constat de la répartition de l’activité entre le public et le privé, toujours en courts séjours, dans la région : 97 % des entrées dans le public pour la médecine, 67 % en obstétrique, 46 % en chirurgie. « Le service public hospitalier doit être le pivot de l’organisation sanitaire régionale pour assurer un service de soins de qualité pour tous. Pour cela, il ne faut pas créer de déserts sanitaires et maintenir des hôpitaux de proximité qui répondent à des exigences de qualité et en assurer la pérennité, notamment en ce qui concerne les maternités. Pour la chirurgie il convient de renforcer ces pôles avec des moyens en personnel ».

Le syndicat s’affirme plus que réservé sur la question de savoir si certaines cliniques privées pourraient assurer des urgences et demande un engagement fort des pouvoirs publics pour ce qui concerne l’accueil des personnes âgées. Par contre, il est hostile aux coopérations interétablissements entre public et privé : « Les missions des uns et des autres sont différentes, les intérêts antagonistes et les personnels n'ont pas le même statut ». Enfin, FO santé estime que le CHU doit constituer un pôle de référence régional, mais avec des moyens indispensables.

Tous ces moyens concrets ne seront définis que dans les annexes du schéma régional qui ne seront arrêtées que lors du premier trimestre de 1999.