1726318/01/1999POITIERS
Le syndicat CGT de Schlumberger Industries qualifie de « catastrophique » la situation de l’entreprise, au lendemain de l’adoption du plan industriel et du plan social qui, l’an passé, ont accompagné la fermeture de l’usine de Poitiers, où étaient fabriqués les compteurs électromécaniques, et la création d’une unité de production de compteurs électroniques à Chasseneuil.
Les organisations CGT des deux établissements s’étaient opposées aux deux plans alors que les syndicats FO, CGC et CFDT (sauf Chasseneuil) avaient accepté le plan social.
La CGT dénonce le chômage du personnel de production une journée par semaine depuis dix semaines et se fait l’écho d’autres journées de chômage en perspective. D’autre part, elle estime que l’accord ARTT vole en éclat et évoque la possibilité de sureffectif. Contactée vendredi, la direction de Schlumberger s’inscrivait en faux contre les assertions de la CGT expliquant que les faits relevés correspondaient aux accords de modulation du temps de travail prévus dans le plan social et s’inscrivant en période basse pour certains ateliers.
Pas de remise en cause non plus de l’ARTT et pas de sureffectif en vue affirmait-on encore du côté de la direction. Quant à la situation de l’entreprise, elle était effectivement jugée « difficile » il y a quelques jours, mais de nouveaux éléments semblent devoir maintenant la présenter sous un jour meilleur.
le 02/11/2025 à 16:31
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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