1726923/01/1999POITIERS
Le syndicat FO au centre hospitalier Henri-Laborit a manifesté ses inquiétudes pour l’avenir de l’établissement au cours de son assemblée générale
Crainte que des moyens soient enlevés au centre hospitalier Henri-Laborit, crainte qu’une fusion complète avec le CHU intervienne, problèmes croissants de violence, la fermeture annoncée de Châlons en 2001, les motifs d’inquiétude énoncés par le syndicat FO du centre hospitalier Henri-Laborit sont nombreux. Sa secrétaire, Sophie Jarry les a énoncés jeudi au cours de l’assemblée générale qui s’est tenue sur le site. A l’origine de ces problèmes, la mise en place du schéma d’orientation sanitaire de psychiatrie qui entraîne un redéploiement des moyens.
Ces craintes se sont concrétisées dans certains secteurs : « Dans le cadre de la coopération avec le CHU, 15 postes seront supprimés à la cuisine du CHL à partir du 1er avril. Pourtant, ajoute la militante, les rapports démontrent que cela ne se justifie pas financièrement ». Elle appréhende que les services de logistique (lingerie, ateliers généraux, jardins) ne soient mis en commun avec les services du CHU dans le cadre d’une fusion. « Or, constate Jean-Marie Bellot, secrétaire fédéral, quand la psychiatrie fusionne, elle perd une partie de ses moyens. Ces orientations se situent dans le contexte général de la maîtrise des dépenses de santé. Nous ne sommes pas opposés à une évolution du service public hospitalier mais nous sommes contre une maîtrise purement comptable. Il faut garder la qualité des soins et leur accès à l’ensemble de la population.
Guy Charré, secrétaire départemental, ne pense pas que les dés soient jetés. « Au contraire, en nous mobilisant, nous avons l’impression que les choses avancent ».
Photo : De gauche à droite : J.-M. Bellot, secrétaire fédéral, G. Charré, secrétaire départemental et S. Jarry, secrétaire FO du centre hospitalier Laborit
le 02/11/2025 à 17:01
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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