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1728717/02/1999VIENNE

35 HEURES - CFDT : “LE SUIVI DIFFICILE”

Quand l’accord est signé, le plus difficile est son suivi. Laurent Caron, secrétaire départemental CFDT, ferait bien confiance aux patrons « mais la réalité montre que, dans certaines petites entreprises où le patron n’a jamais voulu de syndicat, on retourne aux 39 heures. Dès que le syndicat est parti, c’est la magouille ». Il cite le secteur de la santé, celui de la confection. « Quand l’accord n’est pas respecté, les obligations d’emploi, de salaires, de repos pas remplies, on va taper du poing ».

Heureusement, les 35 heures permettent de recréer du dialogue social dans 70 % des cas. Le plus bel exemple reste, pour L. Caron, la Société hydrominérale de La Roche-Posay. « Nous avons eu affaire à un patron ouvert. On a proposé aux quarante-six salariés, essentiellement saisonniers, des contrats à durée indéterminée étalés sur l’année et l’accord a entraîné quatre à cinq embauches ».

 

 

le 02/11/2025 à 18:32

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

35 heures, négociation, accord

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