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Force ouvrière a signé l’accord avec la Société des Transports poitevins puis Schlumberger, « mais aucun autre ». Le secrétaire départemental, Alain Barreau, refuse d’apposer sa signature quand les patrons parlent de diminution ou de gel des salaires. « La réduction du temps de travail a un coût pour l’entreprise qui doit rechercher de nouveaux gains de productivité. Ce n’est pas aux salariés à les financer. D’autant que, la première année, la loi compense à 100 % le coût de la création d’emplois. Pourquoi alors imposer le gel ? ».

Même si le coût de la vie augmente modérément, « les salariés n’ont pas à payer. Certains sont prêts à tout accepter parce qu’ils ont peur du lendemain. C’est le meilleur moyen pour retrouver tout le monde au SMIC. Mais certains inspecteurs du travail arrivent à faire admettre aux employeurs que deux ans de gel, c’est trop long ».