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Le 9^e congrès de la CGT du CHU de Poitiers s’est déroulé mardi dans un climat d’inquiétude. Le syndicat s’interroge sur l’avenir des établissements de soins publics et sur les conditions de travail des professionnels hospitaliers. La CGT constate en effet que le CHU rencontre de plus en plus de difficultés dans son fonctionnement.

Le syndicat évoque notamment des hospitalisations prévues et ensuite déprogrammées, le cas de malades hébergés dans des services ne relevant pas de leurs pathologies et parfois dans des conditions bien précaires, les délais d’attente aux urgences de l’ordre de trois ou quatre heures.

Inévitablement selon le syndicat, cette situation engendre une augmentation importante de la charge de travail, une dégradation des conditions de vie et l’impossibilité, parfois, de mettre en place des plannings légaux, en raison du manque de personnel. La situation risque de s’aggraver, alerte le syndicat, puisque le taux d’occupation moyen est proche de 95 %. Il dépasse même les 100 % en médecine chirurgie-obstétrique.

La CGT demande donc la création de nouveaux postes afin que « le CHU de Poitiers redevienne un lieu humain où il fait bon travailler et être soigné ».

Au cours de la journée, André Delhomme, secrétaire général sortant, a présenté le rapport d’activité. Les membres du syndicat ont procédé à l’élection de la nouvelle commission exécutive, pour une durée de trois ans. Cette commission élira ensuite un secrétaire général et un secrétaire général adjoint, poste créé cette année. Ce congrès avait également pour objectif de rajeunir sa direction syndicale et d’y introduire plus de femmes, qui représentent 80 % du personnel.