1729905/03/1999POITIERS
Le syndicat CGT des fonctionnaires territoriaux de la Ville, du district et du CCAS de Poitiers a tenu son 9e congrès hier dans les Salons de Blossac. Tout le monde était sur son trente-cinq.
Nous réunissons ce congrès tous les ans pour faire le point et mettre en place notre plateforme revendicative, explique René Pintureau, secrétaire général. Tous les syndiqués reçoivent dans un premier temps le projet d’orientation élaboré en commission, et on arrête nos positions ». Des représentants de syndicats d’autres villes, comme Châtellerault, Naintré, Jaunay-Clan, Saint-Julien-l’Ars étaient inviter à participer.
Les débats ont tourné essentiellement autour du thème des trois fois trente-cinq.
35 F d’abord, c’est la revendication sur la valeur du point d’indice qui est aujourd’hui à 27 F. « Contrairement à ce qu’on dit, les fonctionnaires ne sont pas si bien lotis que cela, et notre demande n’est pas exagérée, elle suit simplement la courbe du SMIC. Les premiers emplois chez les territoriaux ne vont pas au-delà du SMIC ».
Trente cinq, deux fois, ce sont évidemment les trente-cinq heures. « C’est vrai qu’il n’y pas de textes pour l’instant concernant la fonction publique et que la loi ne s’adresse qu’au privé. Nous voudrions quand même ouvrir des négociations pour chercher des pistes. Mais le maire refuse ». Trente-cinq, trois fois, c’est le nombre d'annuités demandés par le syndicat pour ouvrir le droit à la retraite. « Aujourd’hui, on parle d’allonger le temps de cotisation à 42 ans et demi. Nous ne sommes pas d’accord, d’autant que notre caisse de retraite ne connaît pas de problèmes entre le nombre d’actifs et de retraités puisque le rapport est le trois pour un. Mais depuis 1985, l'État prélève une surcompensation qui nous oblige à emprunter et à payer les intérêts ».
La CGT se bat également pour l’emploi : « Nous nous rendons compte qu’il y a des besoins dans les services de proximité et qu’il vaudrait mieux embaucher des gens que d’indemniser des chômeurs. On a de plus en plus de boulot, on nous demande de plus en plus de compétence et de polyvalence.
Pour appuyer toutes ces revendications et les mettre en mouvement, la fédération CGT du service public projette une grande journée d’action nationale le 16 mars. « Nous allons tout mettre en œuvre avec les autres catégories de fonctionnaires pour réussir ce rendez-vous, afin de discuter dans de bonnes conditions une loi cadre que nous ne voulons pas au rabais.
Jean-François Chague
Photo : Maité Lasalle, nouvellement élue au bureau confédéral a assisté aux travaux
le 03/11/2025 à 20:02
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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