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1730210/03/1999POITIERS

35 HEURES : DÉBRAYAGE À LA TÉLÉMÉCANIQUE

La réduction du temps de travail pose ici et là quelques difficultés. C’est le cas du groupe Schneider Electric, où les discussions entre la direction et les syndicats accrochent sur la mise en place des 35 heures.

Mardi, la majorité des 320 salariés de l’usine poitevine du groupe, Télémécanique à Chasseneuil-du-Poitou, a débrayé pendant une heure. Le mouvement, soutenu par les syndicats FO (majoritaire) et CGT, avait pour objectif d’appuyer les revendications salariales, à la veille d’une nouvelle rencontre direction-syndicats, prévue jeudi.

« La direction se retranche derrière des propositions inacceptables pour l’ensemble du personnel », souligne FO. Selon le syndicat, la direction propose en effet de bloquer les salaires 1999, supprimer les ponts payés, diminuer l’intéressement, réduire le budget formation, différer l’accord sur l’ARPE (départ à la retraite après 40 annuités, avec embauche d’un jeune).

Le débat accroche aussi sur la durée effective du temps de travail. « Partant du principe que nous nous octroyons environ vingt minutes de pause par jour, la direction considère que nous travaillons actuellement autour de 37 heures par semaine, donc la réduction du temps de travail serait de deux heures et non de 3 h 50, allant jusqu’à remettre en cause le temps de pause des équipes.

« Dans le même temps, ajoute un responsable FO, les dividendes aux actionnaires ont augmenté de 16 % et les résultats du groupe sont en hausse de 18 %.

 

 

le 03/11/2025 à 20:14

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

35 heures, négociation, grève, unité

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