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La CFDT voit dans la réduction du temps de travail (RTT) une possibilité de conquête sociale pour la femme. Pour le syndicat, c’est l’espoir de voir la prise en compte, par le monde de l’entreprise, des contraintes de la mère de famille qui travaille.

La CFDT organisait mercredi au bois de Saint-Pierre une journée pour voir comment mieux intégrer cet aspect dans les accords signés ou à signer. « Dans notre région, le chômage féminin est très lourd », soulignait Monique Knapp, responsable régionale de la commission mixité-égalité professionnelle de la CFDT. « Leurs emplois sont pour la plupart, très partiels. Et, nous avons peu de cadres femmes. Elles sont toujours les premières à subir les aléas de la conjoncture économique actuelle et rarement prioritaires à côté des hommes ou des jeunes. La RTT doit être l’occasion d’augmenter la parité dans l’emploi et de réduire ces inégalités entre hommes et femmes en ce qui concerne le travail ».

Aux yeux de la CFDT, la RTT présente, par ailleurs, un atout pour que les salariées profitent pleinement de leur vie privée. « Le problème repose dans le changement de nature de l’implication des femmes dans la société », précise Monique Knapp. « Elles considèrent aujourd’hui que l’aménagement de l’emploi du temps est important pour se consacrer à d’autres activités en dehors de leur métier. Cela n’enlève rien à leur implication au sein de l’entreprise où elles sont ».

Des raisons suffisantes pour admettre que la gent féminine a une place primordiale à prendre lors des négociations sur la réduction du temps de travail.