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Réunis jeudi à l’antenne CGT du Futuroscope autour d’Henri Sanchez, les membres de la fédération des industries du bois et de l’ameublement ont analysé la situation économique et sociale de la filière. Les cégétistes regrettent qu’aucune volonté politique d’accroître la production de bois d’œuvre n’apparaisse. « Certaines régions pourraient en pâtir, notamment le Poitou-Charentes, qui consomme plus de bois qu’il n’en produit mais qui a besoin de bois d’œuvre pour son industrie dominée par le contreplaqué, la charpente menuiserie, le meuble et la tonnellerie ».

Selon le syndicat, il faudrait adapter la politique forestière aux besoins de toutes les industries consommatrices de bois. La région manque de débouchés pour les petits bois et déchets alors qu’il est possible de les valoriser en encourageant la réindustrialisation du secteur des panneaux de bois. Le renforcement du site d’Isorex à Châtellerault répondrait à cette voie. L’application des 35 heures pourrait aussi créer des emplois « mais le patronat du bois fait barrage et veut juste annualiser le temps de travail ».