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Le sujet a déjà été abordé à deux reprises par l’opposition, lors des plus récentes réunions du conseil municipal : des gaz toxiques s’échapperaient de la nouvelle blanchisserie de la maison de retraite de Chauvigny, depuis que des modifications de matériels y ont été faites en juillet 1998. Une personne aurait même dû être hospitalisée. Le président du conseil d’administration de l’établissement, le maire de Chauvigny, Alain Fouché, a assuré, toujours en séance du conseil, que le problème était véniel et que remède y avait été apporté. Le personnel qui travaille dans ces locaux estime lui, que « les salariés éprouvent fréquemment des malaises dus à l’émanation de gaz toxiques produits par le nouveau matériel... Malgré les interventions de la CGT auprès des gestionnaires locaux, de la DDAS de l’inspection du travail, de la préfecture, malgré une plainte déposée au parquet, malgré l’hospitalisation des personnels et l’intervention des pompiers, malgré des travaux devant régler le problème, la situation demeure ».

La CGT vient donc d’intervenir pour la troisième fois auprès du préfet de la Vienne. Elle a demandé que l’activité blanchisserie soit suspendue « jusqu’à ce que les travaux nécessaires garantissant la sécurité physique et psychique des personnels soient effectués »

Et le syndicat ajoute dans un communiqué : « Certes, si on se gargarise du fait que la maison de retraite soit un havre de paix pour les personnes du quatrième âge, il serait bien qu’il en soit de même pour les personnels. Or, cela n’est pas le cas. La responsabilité des décideurs est posée. La CGT, quant à elle est bien décidée à mettre tout le monde devant ses responsabilités ».