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La signature de l’accord cadre des 35 heures à France Champignons par les sections syndicales CFDT a permis d’éviter le licenciement du personnel de la plateforme de distribution de Châtellerault : cinquante-six personnes étaient concernées.

La direction a annoncé, en réunion extraordinaire, les propositions qui éviteront ces licenciements. Selon la CFDT « 18 reclassements étaient prévus au détriment des contrats intérimaires et contrat à durée déterminée ; 10 départs en FNE ;10 mutations sur le site de Montreuil-Bellay, Plateforme de distribution et conserves (Montreuil-Bellay sera l’unique plateforme de distribution pour France Champignon) ; deux mutations sur le site de Doué-La-Fontaine en volontariat ; 16 postes dégagés en plus, après la signature de l’accord défensif d’entreprise sur la RTT à Châtellerault ».

« L’usine châtelleraudaise avait connu de sérieux problèmes quant à la fermeture de la plateforme logistique de Châtellerault (magasin étiquetage) qui était prévue pour la fin de l’automne 1999 ; celle-ci conduisait à la suppression de 53 emplois sur les 174 du site (...). La direction proposait alors le reclassement de 15 à 20 personnes vers le secteur fabrication local, par anticipation sur des départs de cette année ».

Contacté, le directeur de l’usine, Jean-Pierre Lambert confirme « qu’il n’y a aucun licenciement sec malgré la cessation d’activité complète de l’atelier de conditionnement ». Et le dirigeant d’expliquer « qu’un effort important a été consacré à la formation : 9 personnes partent en congés de formation à l'extérieur dans le but d'être reclassées dans d’autres établissements de Châtellerault. De plus, on alloue un budget important pour la formation interne (conducteur de machine principalement) ».

Enfin la direction générale basée à Bagneux, a consenti des efforts « pour une répartition de tonnage en faveur du site de Châtellerault à l’initiative du directeur de l’établissement. Ce qui a permis de créer 18 postes supplémentaires », souligne le cadre supérieur. « A noter enfin les deux postes châtelleraudais déplacés à Bagneux.

Au final, le directeur « est satisfait mais reste vigilant quant à la croissance de la filière française de Champignons ».

Didier Monteil