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Samedi au Futuroscope, il y avait les coureurs du Tour de France qui se battaient contre la montre. Il y avait aussi une partie du personnel de la société Schwarzkopf en lutte depuis plusieurs mois pour le maintien du site de Poitiers qui est menacé d’être transplanté à Boulogne-Billancourt, siège du groupe Henkel avec son lot de suppressions d’emplois. « Nous manifestons aujourd’hui à l’occasion du passage du Tour de France, parce que nous luttons un peu comme les coureurs qui paient tous les jours de leur personne et font de grands efforts physiques pour sauvegarder la pérennité de leur activité, explique l’une des responsables ». Les manifestants distribuaient des tracts et des échantillons pour attirer l’attention sur leur cas. « La situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui n'est certainement pas unique, mais elle mérite que nous soyons mobilisés pour la faire connaître ». Une réunion du comité d’entreprise avec la direction est prévue lundi à 11 heures. A ce moment-là le personnel aura débrayé.

Photo : Le personnel de la société a choisi de médiatiser sa lutte en manifestant sur le Tour de France