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Des postiers, titulaires et contractuels se sont rassemblés à Montmorillon devant le Groupement postal du Val de Gartempe, lundi 4 octobre, dans le cadre de la journée d’action de la CGT sur les 35 heures.

« Trop de problèmes surgissent ça et là, il y a trop de mécontentement et de dégradation des conditions de travail. On ne peut y rester insensible. Si on ne réagit pas ensemble, personnels et usagers de La Poste, la mise en place des 35 heures risque d’être, surtout en zone rural, synonyme de réaménagement ou de fermeture de bureaux. Déjà dans le sud-Vienne, des receveurs ne sont plus remplacés que par du personnel contractuel et seulement leurs bureaux restent ouverts trois heures par jour.

« C’est par une casse du service publique que La Poste compte financer les 35 heures. Elle annonce aussi la fin de la précarité mais propose seulement 1 % de personnel en plus, alors qu’il en faudrait 10 %. Les dirigeants de La Poste veulent se saisir de l’opportunité de la loi Aubry pour liquider sa présence postale de proximité. A bon entendeur, salut !