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La direction d’Otis France (développement et production d’ascenseurs) a convoqué un comité central d’entreprise le 21 octobre, où elle annoncerait simultanément la création de 170 emplois et une réduction d’effectif portant sur 247 suppressions de postes dans le cadre du passage aux 35 heures. Les allègements concerneraient l’usine de Gien dans le Loiret (77 emplois), Argenteuil, Val d’Oise (40), Paris (36), les opérations extérieures (20) et la filiale CFA (74) dont le siège se trouve à Poitiers-Saint-Benoît. La réduction d’effectifs s’appuierait sur un dispositif de reclassements en interne et de départs en retraite anticipés, entièrement financés par l’entreprise.

Otis France, qui appartient au groupe américain UTC compte 5.800 salariés répartis dans quatre unités principales de fabrication et plusieurs structures d’installation et de maintenance. Deux de celles-ci sont implantées en région centre à Tours et Lucé (Eure-et-Loir). Le site de production le plus important est à Gien (620 salariés) d’où sortent annuellement quelque 5.200 ascenseurs.

La compagnie française des ascenseurs (CFA groupe), qui a son siège dans la Vienne, représente aujourd’hui 800 ascenseurs installés par an, 25.000 appareils sous contrat de maintenance, plus de 1.000 ascenseurs modernisés chaque année, avec différentes antennes dans toute la France.