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La direction des Fonderies du Poitou a rencontré mardi soir les syndicats pour faire le point sur les 35 heures et les salaires. Celle-ci a annoncé qu’elle n’envisageait « pas de négocier les 35 heures en janvier 2000 mais dans le courant de l’année 2000 » a expliqué, dans un communiqué, la CGT.

Les délégués soulignent que la direction « a bloqué les salaires en début d’année pour anticiper le coût financier du passage aux 35 heures mais qu’elle a accepté à la demande des organisations syndicales de revoir les salaires. Elle propose 0,5 % d’augmentation de salaire pour le personnel non forfaitisé et 500 francs de prime au 1^er octobre pour l’ensemble du personnel ».

Mais la veille de ce rendez-vous le personnel a appris, après le conseil d’administration, que leur participation aux bénéfices de l’exercice 1999 prévue entre 7000 et 8.000 francs passe à 1000 francs. « Une opération comptable décidée par les directions Teksid et FDP » indique la CGT qui n’accepte pas la situation et a lancé un mot d’ordre pour un débrayage d’une heure : « 400 salariés des unités de production (nuit et jour) ont arrêté, hier, le travail durant une heure. Et demandé à la direction de revoir le dossier sur les salaires et la participation aux bénéfices » signalent les deux délégués syndicaux.