1750626/10/1999POITIERS
Depuis un an, la CGT se bat afin que dans la fonction publique territoriale, les emplois jeunes bénéficient des mêmes avantages que les autres non-titulaires. A la mairie de Poitiers et au district, les revendications se heurtaient à l’opposition de l'employeur, estimant ces demandes illégales.
La lutte des emplois jeunes s’est poursuivie, avec à l’appui un courrier du ministère affirmant que la loi définissait un plancher mais que des aménagements pouvaient être apportés.
Cela s’est avéré payant puisque le dernier conseil municipal de Poitiers a accepté que les congés maladies et arrêts de travail soient payés. « Avant, nous avions trois jours de carence et nous n’étions payés qu’à 50 % de la sécu », explique Céline. « Mais la lutte continue, poursuit Julie, parce que nous voulons avoir droit à la formation et à l’ouverture des concours internes après quatre années d’ancienneté ». Pour la formation, le 1 % patronal ne s’applique pas, puisque les emplois jeunes ne cotisent pas, le Centre national de la fonction publique territoriale ne veut rien entendre et les collectivités locales ne veulent pas financer. « Nous revendiquons également la prime de vacances conclut Jean-Louis. Pour Thierry Benaïssa, responsable CGT des territoriaux, « il faut élargir les avantages acquis pour les quarante-sept emplois jeunes du district aux CES et aux contrats consolidés ».
le 03/12/2025 à 11:53
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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